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 « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. »

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MessageSujet: « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. »   « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. » EmptyMar 24 Fév - 22:52


Mais qu'est-ce qu'une frontière ?
Libre


Une brume légère s'était déposée sur le camp dès l'aube. La veille, la pluie n'avait cessé de tambouriner sur le toit de la tanière et de ruisseler le long des parois avant de s'engouffrer par les fissures. Repenser à cette nuit où je n'ai fait que me réveiller me donne des frissons. Chacun de mes muscles sont vidés de toutes forces, cette nuit effroyable ne m'aidera pas en cette journée qui s'annonce douce. J'étire un à un mes muscles ankylosés avant de me glisser hors de la tanière en tentant, tant bien que mal, d'éviter les queues qui traînent.

Une fois dehors, je découvre que le soleil commence tout juste à apparaître à l'horizon mais le ciel n'est voilà d'aucun nuage. La journée s'annonce d'un beau temps et peut être d'une certaine chaleur. La brume qui couvre le sol m'empêche de voir mes pattes, l'humidité de la pluie nocturne commence à se dissiper grâce au début de la diurne chaleur. Je soupire et commence une délicate toilette; certains pourront me décrire tel un prince impitoyable mais pourtant, si vous saviez à quel point je peux m'en foutre de mon apparence. Disons que je cherche uniquement à tuer le temps, à faire s'écouler les longues minutes de mon éternelle vie.

Nous pouvons analyser. La brume pourrait symboliser la vie, elle se dissipe puis disparaît car l'éternité n'existe pas, pourtant le soleil continue de brûler. La perte de quelqu'un n'arrête pas la vie, elle se poursuit. Regardez ce soleil qui arrive au loin, n'est-il pas magnifique ? Et s'il devenait noir et symbolisait la mort, ne resterait-il pas magnifique ? Selon vous, la mort peut-elle être belle ? Je pense que oui.

Je secoue la tête pour me sortir de mes pensées puis je me dirige d'un pas traînant vers le tas de gibier. Voilà presque deux jours que je n'ai pas mangé et mon estomac me le fait entendre, il grogne depuis que la pluie m'a réveillé. Je me penche sur le tas et ne suis que très peu surpris de voir le peu de proie qui se trouve dans la creuse. Je tire un peu sur mes pattes, non sans un grognement, puis j'attrape la première proie qui m'arrive sous la gueule. Je m'éloigne du tas et part la manger tranquillement sous le promontoire, à l'abri des regards indiscrets.

Une fois cette proie achevée en l'espace de quelques bouchées, je décide d'aller faire un tour dehors afin de continuer à tuer le temps qui semble point vouloir s'écouler. Avant de sortir je regarde autour de moi, je ne veux pas être suivit. Je veux être seul. Personne en vue, je sors du camp en me glissant dans le tunnel d'ajonc, je ressors dans la forêt de l'autre côté d'un pas las et lourd. Je traîne la patte encore sur quelques longueurs de queue de léopard puis je me laisse choir sur le séant.

J'hume la terre, le ciel, l'air sans grande conviction. Je voudrais détecter le doux et tendre fumet d'une proie juteuse, fraîche, dodue, qui n'attendrait que moi. Je pourrais la déloger d'entre les racines d'un chêne. Mais pourtant aucun de ces fumets tant rêvés ne vint à mon museau. Je me résous à l'évidence, les proies sont parties pour l'hiver et nous devrons essayer de subsister comme nous le pourrons en espérant pouvoir survivre le plus de temps possible afin de pouvoir résister à l'invasion ennemie.

Un vent léger se lève et fait bruisser les buissons, je laisse un ronronnement de délectation s'échapper de ma trachée avant de poursuivre mon chemin tel une ombre guidée par l'orientation du soleil, tel une feuille guidée par le vent. Mes pattes tremblent légèrement, j'ignore pourquoi, sans doute mon tendon qui refait des siennes. Je marche en direction du territoire du Clan du Tigre. De toute ma jeunesse j'ai toujours ignoré les frontières, après tout, rien ne nous oblige à les respecter à part le Code du Guerrier ? Le combattant que je pourrais rencontrer ne sera pas même capable de me faire une égratignure.

C'est donc sans aucune crainte qu'une fois devant la frontière, je la franchis sans réfléchir. Cet acte pourrait être qualifié de puéril et inutile mais j'ai besoin d'adrénaline, j'ai besoin de ressentir cette constante tension. Je ronronne de satisfaction en entendant les buissons d'en face frémir. Je tremble de toute part, l'excitation est palpable. Je bande mes muscles et me met en position d'attaque, autant offenser et outrer à maximum l'ennemi que je fais rencontre. L'ennemi que je vais ratatiner.

Un frisson me parcourt si violemment que je suis spasmé pendant un instant. C'est l'audace qui m'a poussé jusqu'ici pourtant je ne veux pas me battre. Je veux, et je tiens uniquement à me rendre en terres étrangères pacifiquement ou du moins c'est ce que je veux faire croire. Je suis là par hasard, j'avais envie de tuer le temps et rien de tel qu'une rencontre avec l'ennemi pour satisfaire ce besoin. Je relâche les muscles et m'assoit face aux buissons. Il va bientôt apparaître.

« Salutation mystérieux et pathétique étranger, murmurais-je sarcastiquement. »

J'arque une sourcil tandis que cette silhouette féline se dessine désormais, elle prend forme. Ses lignes se dessinent et les ombres commencent à devenir visibles. Je ronronne et m'incline, de manière égocentrique, devant cet être qui m'est totalement inconnu. Malgré cela, je suis capable de vous décrire chacun des traits de son caractère ainsi que sa façon de traiter les intrus. Je ne suis point surpris de voir les rayures qui se façonne sur la pelisse du nouveau fauve. J'incline légèrement la tête et pousse un autre grognement rauque de salutation. J'enroule ma queue autour de mes pattes avec finesse et délicatesse puis un léger rictus se dessine sur mon visage tandis que j'espère ne pas être tombé sur un fou furieux.
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MessageSujet: Re: « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. »   « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. » EmptyDim 8 Mar - 10:27

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MessageSujet: Re: « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. »   « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. » EmptyLun 9 Mar - 19:27

|Puis-je m'incruster ? (:|



Deux espèces à la frontière




Le soleil. Je le déteste. Chaque matin, il me tire de mon sommeil. Le soleil est le signe qu'une nouvelle journée inutile commence.
Je grogne lorsque quelqu'un me lance un "Debout !" autoritaire. Mais ils ne peuvent pas me ficher la paix ? C'est que je suis fatigué, moi.
Mais cet astre que je hais tant, celui qui se nomme le soleil, m'éblouit à tel point qu'il m'est impossible de me rendormir. Tsss. Autant se lever.
Je me mets debout et ma tête heurte le haut de la tanière, je grogne lorsqu'une pluie de poussière s'abat sur mon pelage tigré. C'est ça, l'inconvénient d'être plus grand.
Non pas plus grand en âge mais en taille. A vingt-cinq lunes, je dépasse quasiment tous les autres tigres d'une bonne tête. Grand, musclé et costaud, ce n'est pas étonnant que je sois un excellent combattant.
Mais on ne peut pas en dire autant de mes qualités de chasse, malheureusement. J'ai horreur de la chasse, mais on m'oblige à chasser. J'ai d'ailleurs horreur qu'on m'oblige à faire quoi que ce soit contre ma volonté. Enfin, vous l'aurez compris, je suis un gros raleur. Mais je m'assume.
Et je fais des efforts.
Ce matin, j'ai décidé de me fixer l'objectif d'aller chasser avec bonne humeur. Pour la bonne humeur, c'est raté, mais il me reste la volonté.

En passant près de la réserve de gibier, une délicieuse odeur de viande fraîche m'arrête. Trônant sur la pile de gibier, un jeune cerf, un faon plus exactement, attire mon attention. Tiens donc, on dirait qu'il a été déposé ici exprès pour moi...
Dix minutes plus tard, mon repas terminé, l'estomac rempli, je trottine à travers la forêt d'un pas lourd, m'arrêtant au ruisseau pour boire.
J'ai beau lever le museau, je ne sens aucune odeur. A vrai dire, ma volonté m'a abandonné et j'ai laissé tomber ma bonne résolution. J'erre désormais sans but précis, et je laisse mes pas me guider. Mauvaise chose: ces pas me guides vers la frontière du Clan du Léopard.
Oh, j'apprécie plutôt bien les léopards, mais je ne suis pas d'humeur à causer. J'ai simplement envie de me balader, de rester tranquille, puis de rentrer au coucher du soleil pour me remplir de nouveau la panse.
Je m'apprête à faire demi-tour lorsqu'un bruit attire mon attention. Un autre léopard ? Tant qu'il reste de son côté, je m'en fiche.
Sauf que l'odeur est forte. Forte et proche. Mais surtout, c'est l'odeur d'un mâle. Je déteste les mâles ennemis. J'ai toujours l'impression d'être en compétition avec eux, va savoir pourquoi.
Le poil hérissé, je me retiens de gronder et file discrètement - ou pas, car moi et la discrétion, ça fait deux, étant donné mon envergure - dans les fourrés. Évidemment, les branches craques sous mon poids et une voix s'élève.

- Salutation, mystérieux et pathétique étranger.

Cette fois, je ne peux retenir un grondement. Les paroles du léopard ne me blessent guère; oh non, il en faut bien plus pour me mettre en colère. Ce qui me met hors de moi, c'est que ce sale fauve n'a pas l'air d'être dérangé du moindre du monde de se pavaner sur mon territoire !

D'un bond, je suis au dessus du fauve tacheté et mes pattes puissantes le plaquent fermement au sol. Je montre les crocs et gronde:

- Tu sais ce qu'il te dit, l'étranger pathétique ? Que tu es sur son territoire, au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué.
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MessageSujet: Re: « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. »   « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. » EmptyVen 24 Avr - 16:25


Mais qu'est-ce qu'une frontière ?
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La brume se dissipe doucement laissant place à un champ de vision beaucoup plus large. Je lâche un ronron amusé face à la surprise de ce tigre qui se pense sans doute intéressant et impressionnant. Un rire rauque m'échappe et retentit dans ma gorge si jamais il le prend comme une agression, je n'en n'aurais rien à faire il me suffit de courir - vu que nous courons plus vite qu'eux - et de continuer d'avancer sans jamais s'arrêter ni même se retourner. Le semer sera un jeu d'enfant. J'hausse les moustaches lorsque son souffle fétide vient titiller mes narines.

J'ignorais qu'un félin dit royal, comme nous puisse faire preuve d'autant d'immaturité. Il réagit à la moindre provocation, en l'espace de moins de temps qu'il faut pour le dire, je pourrais le plier à mes ordres en le manipulant avec délicatesse telle une simple poupée ou même un pantin. Oui, un pantin. Flanquons lui un né rouge et il fera la foire de toute la ville, un rictus se dessine sur mon visage au moment ou un grognement retentit au plus profond de sa gorge. Il va attaquer le premier.

Je recule d'un pas, mimant la crainte. Je vous avoue que je n'avais pas prédit la suite des évènements comme ils vont se dérouler. Le tigre bondit avec une agilité qui me scotche. Rapidement je suis au sol avec ce gros matou au dessus de moi faisant pression sur mes épaules pour me maintenir avec facilité au sol. Je n'essaie même pas de me débattre sachant que c'était perdu d'avance. Il pousse un rire content et montre les crocs. Ils sont vraiment dégueulasses ! Un ronron m'échappe ce qui vaut une réprimande de la part de mon « hôte » Pour se venger, de sa voix la plus masculine possible - l'équivalent de mon plus aigu - il tente de se rendre intéressant et grogne :

« Tu sais ce qu'il te dit, l'étranger pathétique ? Que tu es sur son territoire, au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué.  »

Je remue mes oreilles satisfait. Il se pense supérieur, beau, fort, manque plus qu'une femelle et tout serait parfait pour lui : pourtant, je doute qu'il ne prévoie ce qu'il va suivre. J'arque un sourcil et force une toux rauque crachant à la tête de ce matou qui arrache une grimace de dégoût. J'arrache un léger désolé entre deux quintes de toux et, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire je m'élance dans les buissons en gloussant et en priant pour que ce crétin me suive vite et chute dans le ravin.

Des pas martèlent le sol face à moi et derrière moi. Je suis pas au bout de les surprises.
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MessageSujet: Re: « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. »   « Les Frontières ne sont pas dans mon Vocabulaire. » EmptySam 9 Mai - 20:51



Deux espèces à la frontière




Le léopard remue les oreilles. Il à l'air plus amusé qu'effrayé. J'avoue que ça me dérange un peu, car en tant que félin un peu trop sur de moi, j'étais certain qu'il se serait limite incliné devant moi. D'accord, j'en fait trop, j'aurais pensé qu'il me demanderait de le laisser partir et se serait enfuit chez lui. Les léopards sont des trouillards ! Il ne savent que fuir devant la menace tandis que nous, nobles tigres dont la réputation est d'être le félin le plus grand et le plus puissant, nous combattons jusqu'à la mort - ou presque. A chacun ses qualités: les tigres possèdent la force, les léopards, l'agilité et la rapidité, et les lions... Hmm, les lions... Je dirais qu'ils ont des liens familiaux très forts - même si ça ne sert à rien, selon moi.
Bref. Le léopard devant moi cache bien sa crainte et cela ne me plait guère. Je lui montre de nouveau les crocs, et m'apprête à enfoncer plus profondément encore mes griffes dans ses épaules tachetées; mais le fauve se met alors à tousser, ce qui m'arrache une grimace de dégout. Je lève une patte pour me protéger d'éventuels postillons: si le léopard est malade, je n'ai pas du tout envie d'être contaminé.
Le léopard en profita alors pour se libérer de mon étreinte d'une simple roulade et fila aussitôt. Évidemment ! J'aurais du m'en douter. Ma rage augmente au fur et à mesure que je réalise que ce fichu félin m'a dupé.
Je renifle rapidement les buissons: le fauve se dirige vers la frontière. Peut être est-il retourné chez lui, ce lâche, comme tous ceux de son espèce. Des bons à rien. Que font-ils lors des combats ? La rapidité leur sauve la peau, certes, mais ce n'est pas en se sauvant qu'on gagne une bataille.

Complètement inconscient du petit jeu du léopard, je me dirige à sa suite et lâche un feulement de frustration lorsque je me rend compte que le gros matou n'a pas traversé la frontière pour retourner chez lui, mais l'a simplement longé. Espérant le rattraper, je me faufile entre les buissons et, enfin, une queue tachetée et rayée apparait dans mon champ de vision.

Les moustaches frémissantes, je m'approche doucement de lui, tentant de le prendre par surprise. Mais encore une fois, mon poids me trahis: mes pattes frôlaient tout ce qui trainait par terre: feuilles, branches et racines. Le léopard m'a entendu, c'est sur.

Je me dresse devant lui de toute ma hauteur, en rugissant le plus puissamment possible.

- Tu as intérêt à dégager d'ici vite fait. Si Monsieur compte rester, aucun problème, je m'assurerais de l'accueillir comme il se doit.

Sur ce, je brandis une patte griffue et montre les crocs d'un air qui se voulait terriblement féroce.
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